Analyse de la politique d’emploi de Macky Sall : une faille apparente
Dans le cadre de sa chronique hebdomadaire intitulée « Questekki », publié le 29 août 2023, Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki et candidat à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, décortique de manière minutieuse et franche la politique d’emploi mise en place sous l’administration de Macky Sall. Cette analyse pointue met en évidence ce qu’il considère comme une faille majeure dans les stratégies actuelles visant à résoudre le problème du chômage dans le pays.
L’article critique vivement le système actuel, affirmant qu’il ne parvient pas à répondre aux besoins d’emplois des jeunes du pays. Malgré une dette nationale en hausse de 15 000 milliards de francs CFA et un budget alloué, le président Sall n’arrive à fournir qu’un nombre insignifiant d’emplois, moins de 30 000 par an, pour une population de jeunes en quête d’opportunités.
La chronique souligne également les flux financiers illégaux d’environ 300 milliards de francs CFA par an et les conséquences désastreuses sur la jeunesse et les familles du pays. Cette situation conduit un grand nombre de jeunes à chercher refuge dans la diaspora, qui injecte environ 1500 milliards de francs CFA dans le système sénégalais chaque année.
Mamadou Lamine Diallo appelle à une réforme du système, proposant la mise en œuvre de son propre programme de redressement du Sénégal. Il insiste sur le fait que la politique ne devrait pas être synonyme d’une simple continuation du statu quo, mais devrait s’inspirer de figures telles que Kennedy, Lamine Guèye, Thierno Souleymane Ball et Seydina Oumar, caractérisées par leur élégance, finesse, dignité et clairvoyance.
L’auteur souligne le besoin urgent de fournir à la jeunesse sénégalaise des modèles de leadership patriotiques, courageux et dignes, capables d’offrir une perspective historique de redéfinition du Sénégal et de la région de l’Afrique de l’Ouest.
Mamadou Lamine Diallo propose un débat sérieux et ouvert sur ces questions, en impliquant toutes les composantes politiques du pays, en particulier le parti Pastef. Il suggère également la modernisation de l’État comme moyen de lancer une industrialisation planifiée du pays et de renforcer la souveraineté alimentaire.
En conclusion, l’auteur appelle les médias, notamment Madiambal Diagne d’Avenir Communication, Sud Communication, Walf et GFM, à organiser ce débat crucial dans tous les coins du pays, à l’exception de la salle des banquets du Palais présidentiel.