Communiqué Gouvernemental : tentative de déstabilisation déjouée au Burkina Faso
Le gouvernement burkinabé a informé la population, par le biais d’un communiqué de presse publié hier par l’agence d’information du Burkina, que depuis le 13 janvier 2024, les services de sécurité sont activement engagés dans le démantèlement d’un réseau visant à déstabiliser le Burkina Faso.
Ce réseau, impliquant des militaires en fonction, des militaires radiés, des civils, et des activistes, cherchait à déstabiliser les institutions burkinabè et à entraver le processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté du pays, selon le communiqué.
Le gouvernement souligne que la date du 14 janvier 2024 était prévue pour l’exécution de ce plan malveillant, mettant en péril le progrès historique du Burkina Faso. Il assure au peuple que la vigilance des services de renseignement et l’efficacité des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis de contrecarrer cette tentative de déstabilisation.
Les auteurs de ce complot sinistre, indifférents aux souffrances endurées par la population au cours de la décennie écoulée, envisageaient de rétablir un ordre ancien rejeté par la conscience collective burkinabè. Des individus dans différentes casernes militaires ont été contactés pour organiser une mutinerie, avec le soutien prévu d’organisations de la société civile.
Des fonds étrangers étaient en cours de transfert pour financer ces actions. Des attaques contre les sièges de la veille citoyenne étaient projetées pour démobiliser le soutien populaire à la Transition. Le scénario envisagé visait à créer des troubles, ouvrant la voie à l’intervention d’un commando étranger pour attenter à la vie des autorités de la Transition et semer le chaos.
D’après les autorités, les enquêtes en cours impliquent formellement plusieurs militaires et civils, avec des arrestations, des entretiens, et des analyses techniques en cours.
Les liens entre les intervenants révèlent un groupuscule cherchant à influencer davantage les décisions publiques et politiques, ourdissant des complots contre la population et les institutions du pays. Le communiqué précise que des initiatives juridiques seront prises pour informer l’opinion nationale et internationale sur ces manœuvres.