Dernier épisode de la vie l’ex-président du Conseil italien : Silvio Berlusconi est mort à 86 ans
Selon son entourage, l’homme d’affaires, le magnat des médias qui a dirigé l’Italie durant neuf ans, est mort des suites d’une leucémie.
Son décès signe la fin d’une carrière politique vieille de trente ans. Trois décennies de sorties polémiques, de controverses, d’affaires judiciaires et d’aller et retour à la tête de l’exécutif italien.
Il a créé son parti Forza Italia et remporté les élections législatives en 1994, 2001 et 2008. Pendant ses trois mandats, il a cherché à moderniser l’économie italienne et à lutter contre la corruption et la criminalité organisée.
En 2022, il avait même exprimé son désir de devenir président de la République et de succéder à Sergio Mattarella. Cependant, ses antécédents judiciaires conséquents ont cette fois-ci eu raison de ses ambitions.
Il a fondé de nombreuses entreprises dans divers secteurs tels que les médias, la construction, la finance et les assurances. Sa société Mediaset, principalement détenue par sa holding Fininvest, rassemble la plupart des chaînes de télévision italiennes et constitue une grande partie de sa fortune, estimée à plusieurs milliards d’euros. Cela a également été un tremplin pour sa carrière politique.
A l’annonce de son décès, la mémoire de Silvio Berlusconi a été salué au delà de son camp politique. La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a rendu hommage à son allié.
« Silvio Berlusconi a marqué l’histoire de ce pays. Beaucoup l’ont aimé, beaucoup l’ont détesté : chacun aujourd’hui doit reconnaître que son impact sur la vie politique mais aussi économique, sportive et télévisuelle a été sans précédent », a écrit Matteo Renzi, l’un des hommes forts de la gauche italienne.
L’AC Milan, a aussi réagi à la mort de son«inoubliable»,ex-président. Silvio Berlusconi.