FOPICA et industrie cinématographique: une nouvelle ère pour le cinéma sénégalais

L’avenir du cinéma sénégalais est prometteur, grâce aux efforts concertés de ses acteurs clés et de structures de soutien telles que le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA). Dans une série d’échanges sur Kulanjan TV, Khalil, membre éminent du festival Image et Vie, et Abdoul Aziz Cissé, secrétaire permanent du FOPICA, ont partagé leur vision pour une industrie cinématographique sénégalaise revitalisée et plus accessible.

Khalil a mis en lumière le défi crucial de la visibilité des films sénégalais. Il a souligné la nécessité impérieuse de trouver des solutions innovantes pour assurer une meilleure diffusion des films, non seulement dans les salles existantes mais aussi à travers de nouvelles plateformes de distribution. La pièce manquante du puzzle semble être l’absence de distributeurs dédiés capables de porter les films nationaux sur la scène mondiale. L’appel à l’action s’est concentré sur l’implication du FOPICA pour organiser des assises visant à renforcer la promotion de toute la chaîne cinématographique, de la production à la distribution.

Khalil, membre du Festival Image et Vie

Abdoul Aziz Cissé, avec sa double casquette de cinéaste et de figure de proue du FOPICA, a exprimé un optimisme contagieux pour l’avenir. Il a insisté sur la nécessité d’une meilleure articulation entre tous les acteurs de l’industrie, de la formation à la production, jusqu’à la distribution. Cissé a relevé que l’enjeu résidait dans la structuration de l’industrie, essentielle pour garantir que les investissements conséquents dans la création filmique soient rentables grâce à une chronologie des médias bien orchestrée.

Abdoul Aziz Cissé Secrétaire général G FOPICA, cineastre

Les projections gratuites organisées au cinéma Medina sont un exemple de l’optimisme actif qui anime les professionnels sénégalais du cinéma, qui croient fermement au potentiel de leurs créations à traverser les frontières et enrichir le dialogue culturel international.

Les interventions de Khalil et de Cissé s’unissent pour former une vision cohérente de l’industrie cinématographique sénégalaise : une industrie qui aspire non seulement à produire et à montrer des films de qualité mais aussi à former des professionnels compétents dans les métiers de la promotion et de la vente à l’international.

En définitive, le cinéma sénégalais est à l’aube d’une nouvelle ère. Avec le soutien du FOPICA, l’engagement des créateurs, et une stratégie de distribution innovante, il est positionné pour connaître un essor sans précédent. Les autorités et les professionnels du secteur sont invités à se mobiliser pour que le cinéma sénégalais, riche de son histoire et de sa créativité, trouve sa juste place sur l’écran global.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *