Les putschistes nigériens ferment l’espace aérien la fin de l’ultimatum fixé par la Cédéao
Dans un communiqué diffusé dimanche à la télévision nationale, le représentant de la junte nigérienne a déclaré qu’il disposait d’informations selon lesquelles « une puissance étrangère » se préparait à attaquer le Niger.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait déjà prévenu qu’elle pourrait recourir à la force si le président Mohamed Bazoum n’était pas rétabli dans ses fonctions avant 23h00 GMT dimanche.
Malgré la fin de l’ultimatum, la junte nigérienne n’a pas montré de volonté de rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Un porte-parole de la junte a déclaré que les forces armées du Niger étaient prêtes à défendre le pays.
Selon le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a publié plusieurs communiqués « tout État à partir duquel une action militaire est dirigée contre le Niger sera considéré comme cobelligérant ».
La Cédéao, sous pression, avait parlé d’une « éventuelle opération militaire » et ses chefs d’états-majors avaient établi les contours d’une intervention.
Le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des juntes, ont déclaré qu’ils considèreraient comme une déclaration de guerre toute attaque lancée contre Niamey. Des États non-membres mais très influents, comme le Tchad et l’Algérie, se sont eux déclarés totalement opposés à une intervention armée.