Mamadou Lamine Diallo : « Macky Sall prend en otage le Sénégal »

Dans son éditorial de la chronique « Questekki » numéro 369, Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki et candidat à la présidentielle de 2024 au Sénégal, lance une vive critique envers le président en exercice, Macky Sall, accusant ce dernier de maintenir le pays en otage dans une situation politique figée.

Le constat dressé par Mamadou Lamine Diallo est sévère. Selon lui, le Sénégal est plongé dans une paralysie, avec une administration au ralenti et des marchés publics en suspens. Cette situation découlerait de l’attente du choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à la prochaine élection présidentielle.

La critique principale porte sur le fonctionnement de BBY, la coalition au pouvoir. Mamadou Lamine Diallo affirme que Macky Sall, qui dirige la coalition, joue le rôle de roi en désignant son propre successeur, plutôt que de permettre un processus démocratique de sélection du candidat. Cette approche est dénoncée comme contraire aux principes d’une république démocratique, où les décisions politiques devraient être prises de manière transparente et participative.

Le ton de la critique s’intensifie lorsque Mamadou Lamine Diallo déclare que Macky Sall agit comme s’il était un dictateur éclairé. Il pointe du doigt la gestion de l’économie du pays, en soulignant l’endettement massif qu’aurait engendré le président sortant, ainsi que l’utilisation des ressources publiques, y compris l’avion présidentiel, à des fins discutables.

Le message est clair : Mamadou Lamine Diallo considère que Macky Sall retient le Sénégal en otage en exigeant un soutien inconditionnel pour son successeur désigné, qu’il qualifie de « Medvedev ». Cette référence fait allusion à l’ancien président russe Dmitry Medvedev, considéré comme un homme de main du président Vladimir Poutine.

La chronique de Mamadou Lamine Diallo met en lumière une perspective critique sur le fonctionnement actuel du gouvernement et ses conséquences sur la démocratie sénégalaise. Cette prise de position audacieuse reflète les tensions politiques et les enjeux importants qui entourent l’approche des élections présidentielles de 2024.

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