Opération Tabaski : 170 tonnes de nourriture subventionnée pour le bétail fournies aux éleveurs de Kaffrine
Le ministère de l’Elevage et des Productions animales du Sénégal a mis à la disposition des éleveurs de la région de Kaffrine 170 tonnes de nourriture pour le bétail. L’annonce a été faite jeudi par le secrétaire général du ministère, Ousmane Mbaye. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’opération Tabaski, dédiée à la commercialisation des moutons.
« Une cargaison de 60 tonnes dédiée au foirail de Missirah Wadene vient d’arriver. Mais pour toute la région de Kaffrine, ce sont 170 tonnes d’aliments de bétail qui ont été mobilisées pour soutenir les éleveurs », a déclaré M. Mbaye.
Il a précisé que les aliments subventionnés sont vendus aux éleveurs sur les points de vente à 5200 francs CFA le sac, le reste étant pris en charge par l’État. Cette opération représente un effort financier de 300 millions de francs CFA de la part de l’État.
En outre, M. Mbaye a révélé que plus de 2200 tonnes d’aliments pour le bétail ont été achetés par l’État pour les régions participant à l’opération Tabaski.
Il a également fait part de sa satisfaction concernant le nombre de moutons disponibles cette année. « Nous sommes rassurés par ce que nous venons de voir ici à Missirah Wadene. Ce qui confirme ce que nous avons noté à travers le dispositif de suivi-évaluation au niveau national qui indique un niveau d’approvisionnement meilleur que celui de l’année passée en pareille période », a-t-il déclaré.
En termes de chiffres, M. Mbaye a informé que « nous sommes autour de 416 000 sujets, alors qu’en pareille période l’année passée, nous étions à 406 000 » têtes de moutons. Par rapport à l’importation, le nombre de sujets est d’environ 114 .000 au niveau national, ce qui représente une progression de 10% par rapport à l’année dernière.
Moustapha Ndong, le maire de Missirah Wadene, a souligné que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité du site en collaboration avec la gendarmerie et pour assurer son électrification. Cependant, il reconnaît qu’il y a des problèmes d’eau.