Révélation explosive de MLD : « Macky Sall est le vrai propriétaire des ressources minérales du Sénégal »

Dans un dossier consacré aux ressources naturelles, Mamadou Lamine Diallo, dans l’édition #Questekki 364 sur son site web officiel, soulève la question de la propriété des ressources minérales au Sénégal et appelle à une réduction des pouvoirs du Président de la République ainsi qu’à un encadrement plus strict de ces pouvoirs.

L’article rappelle que récemment, le Sénégal a obtenu une victoire en Afrique de l’Ouest avec la limitation des mandats présidentiels à deux mandats maximum de cinq ans, rejoignant ainsi le Nigeria dans cette réforme. Mamadou Lamine Diallo estime que la CEDEAO devrait amender le protocole additionnel sur la bonne gouvernance en ce sens. Cependant, il souligne que dans les faits, c’est le Président de la République qui détient la propriété et la gestion des ressources minérales et de la terre, par le biais de décrets, alors que la constitution précise que ces ressources appartiennent au peuple. Aucun représentant du peuple ne participe à leur gestion, que ce soit les députés, les maires ou les présidents de conseils départementaux.

Mamadou Lamine Diallo critique le fait que le Président de la République gère seul et sans reddition des comptes l’ensemble des ressources minérales du pays, citant des exemples tels que la gestion du gaz de Saint-Louis et de Kayar, ainsi que celle de l’or de Kédougou, du fer, des phosphates et du zircon de Tivaouane. Il dénonce également le rôle de la Commission Nationale Domaniale dans la gestion des terres au Sénégal, affirmant qu’elle a favorisé l’émergence d’une bourgeoisie foncière qui est arrivée au pouvoir avec Macky Sall.

L’article souligne l’importance de l’encadrement des institutions, qui jouent un rôle décisif dans le développement économique des sociétés. La corruption est identifiée comme un frein à l’action des institutions, et Mamadou Lamine Diallo affirme que sous le mandat de Macky Sall, la corruption a augmenté avec 300 milliards de flux financiers illicites. Il prédit que l’année préélectorale 2023 va battre des records en termes de corruption.

Ce débat met en lumière la nécessité de réfléchir à la propriété des ressources minérales au Sénégal et à la manière dont elles sont gérées. Il soulève également des interrogations sur la gouvernance et l’encadrement des pouvoirs du Président de la République. La transparence et la reddition des comptes apparaissent comme des enjeux essentiels pour le développement équitable et la lutte contre la corruption.

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