Transport urbain : Les chauffeurs des bus AFTU en grève de 72 heures à partir de ce lundi

À compter de ce lundi 24 juillet 2024, les chauffeurs des bus AFTU, également connus sous l’appellation « Bus TATA », ont entamé une grève de 72 heures, entraînant ainsi la paralysie du secteur du transport routier. Cette décision a été prise en raison d’un désaccord persistant entre les dirigeants de l’entreprise et les chauffeurs, poussant ces derniers à boycotter le travail durant les trois prochains jours, soit les lundi, mardi et mercredi.

Le principal point de discorde réside dans les revendications portées par les chauffeurs, auxquelles le syndicat national des transports routiers du Sénégal (SNTRS), affilié à la SNTS, a décidé de se joindre en signe de soutien. Les revendications se concentrent principalement sur trois aspects cruciaux : le statut des chauffeurs, la revalorisation des salaires, et les conditions de travail précaires auxquelles ils sont constamment confrontés dans le secteur du transport urbain.

Le secrétaire général du SNTRS, Alassane Ndoye, joue un rôle actif dans cette lutte et exhorte tous les acteurs concernés, qu’ils soient usagers des transports en commun ou décideurs politiques, à soutenir cette dynamique. Cette mobilisation vise à mettre en lumière les défis et les difficultés auxquels font face les chauffeurs de bus au quotidien, tout en appelant à des améliorations significatives de leurs conditions de travail.

La grève des chauffeurs AFTU risque d’avoir un impact important sur la mobilité des citoyens durant ces trois jours, et elle met en évidence l’urgence de trouver des solutions concertées pour garantir un transport urbain efficace et respectueux des droits des travailleurs. Les négociations entre les parties concernées devront être entreprises rapidement afin de résoudre cette crise et de permettre une reprise rapide du service de transport en commun pour les usagers. En attendant, la population est appelée à prendre ses dispositions pour pallier les éventuels désagréments causés par cette grève.

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