UCAD : les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques démentent l’invitation de Juan Branco
Depuis quelques jours, une annonce circulant sur les réseaux sociaux prétend que Maître Juan Branco, avocat français, aurait été invité par des étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) pour animer une conférence publique. Cette information a suscité de nombreuses réactions avant d’être formellement démentie par les autorités universitaires et les étudiants concernés.
Face à la propagation rapide de cette rumeur, l’UCAD a rapidement publié un communiqué pour nier toute implication dans l’organisation de cette prétendue conférence. Les autorités universitaires ont insisté sur le fait qu’aucune autorisation n’a été accordée pour un tel événement et ont rappelé que l’organisation de toute activité à l’intérieur du campus doit suivre des procédures strictes. Suite à ce démenti institutionnel, les étudiants de la FSJP ont également publié un communiqué pour dissiper toute confusion. « Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité », ont déclaré les représentants de l’Amicale des étudiants de la FSJP.
Les étudiants ont exprimé leur ferme attachement aux règles et régulations en vigueur à l’UCAD. « En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes », ont-ils souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’organisation de tout événement sur le campus doit être approuvée par les instances dirigeantes de l’université.
L’ amicale des étudiants de la FSJP a conclu son communiqué en appelant à la responsabilité de chaque acteur impliqué dans la propagation de fausses informations. « Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’Université Cheikh Anta Diop est régie par des textes », ont-ils affirmé.